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Le premier chimiste

LE PROCESSUS QUALITÉ CHEZ CITADELLE

Dès sa fondation, CITADELLE s’est souciée de faire de la qualité sa priorité. Au lendemain de l’incorporation de la Coopérative, le Ministère organise une équipe de huit instructeurs qui visitent tous les sociétaires afin d’uniformiser les techniques de production et de donner les meilleurs outils aux producteurs. Ce programme pave ainsi la voie au classement du sucre et du sirop d’érable. Cette mesure deviendra un règlement fédéral en 1930, suivi du provincial, quelques années plus tard.

 

Aujourd’hui, ce sont les meilleures conditions d’entreposage, de conditionnement et d’emballage qui ont été mises sur pied afin d’offrir aux consommateurs des produits authentiques, inspectés et garantis purs à 100 %. De la réception des barils, jusqu’à l’expédition des commandes, tout le processus de transformation du sirop d’érable est sous la supervision du service de contrôle qualité et procédés. La Coopérative s’est dotée d’une politique qualité qui assure sa bonne réputation, permettant ainsi de devenir la référence dans la mise en marché des produits d’érable.

Le processus qualité

Sucre d'érable et coopération

1955

Abbé Maurice Proulx

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CITADELLE, GAGE D'AUTHENTICITÉ

100% pur

Il est essentiel pour la Coopérative d’offrir aux consommateurs un produit de qualité certifiée. Citadelle a toujours fait la promotion de produits de l’érable purs et véritables. Afin de protéger le consommateur contre les produits falsifiés, Citadelle a notamment contribué à l’instauration de la loi contre la falsification afin que seuls les produits faits à partir de sève d’érable et sans ajout de substances étrangères puissent être qualifiés de produits d’érable.

 

Ainsi, la Coopérative commercialise ses produits avec la mention « 100 % pur » depuis sa fondation en 1925. Dans un souci d’honnêteté, les contenants transparents dans lesquels Citadelle commercialise ses produits permettent également au consommateur de voir ce qu’il achète.

   ON VEUT           PROMOUVOIR

UN SIROP D'ÉRABLE PUR! C'EST POURQUOI LES ÉTIQUETTES DES PRODUITS CITADELLE FONT FIÈREMENT MENTION

"100% PUR" 

- Cyrille Vaillancourt

SAVIEZ-VOUS QUE

En 1950, les États-Unis ont menacé de mettre l’embargo sur les produits d’érable provenant du Québec?

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En effet, la falsification des produits était si omniprésente que Washington a informé le gouvernement du Québec que si la situation ne se redressait pas, les frontières du commerce avec les États-Unis se fermeraient. Une campagne fut entreprise par le gouvernement provincial afin que seuls les produits d’érable sans ajouts de sucres étrangers puissent être commercialisés sous la mention de « produits d’érable ».

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LES ÉQUIPEMENTS DE LABORATOIRE

labo

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LA LUTTE À LA CONTAMINATION PAR LE PLOMB

Plomb

Des analyses réalisées au Vermont en 1936 révèlent la présence généralisée de plomb dans les produits d’érable. Une loi est dès lors émise aux États-Unis, interdisant la vente de tout sirop contaminé. Le 10 avril 1936, des expéditions de produits d’érable provenant de la Coopérative restent bloquées aux douanes américaines; le commerce avec les États-Unis en est menacé. Les chimistes de la Coopérative et du Ministère trouvent alors le moyen de solidifier le plomb, pour ensuite l’extraire du produit, mais il faut encore en éliminer la cause.

 

Une sucrerie expérimentale est mise sur pied à Plessisville dans le but de trouver les causes exactes de cette contamination par le plomb et d’y remédier. Les seaux à soudure de plomb utilisés pour la récolte de l’eau d’érable représentent la principale cause de contamination. Après quelques années de recherches et d’expérimentations, on en vient à déterminer que l’aluminium serait le matériau de remplacement idéal.

 

Un producteur d’aluminium Belge, Georges-Armand L’Hoir, s’installe à Lévis dans une usine dont la construction est financée par les Caisses populaires Desjardins. Monsieur L’Hoir paie pour sa part un loyer mensuel et la Coopérative lui garantit la commande des chaudières à remplacer. Le coût de remplacement s’avérant assez élevé pour le producteur, un programme administré par la Coopérative permet aux producteurs qui remettent leurs vieux seaux de ne payer que le tiers du coût, les gouvernements fédéral et provincial s’acquérant chacun d’un tiers. Ce programme de remplacement ne fut achevé que deux décennies plus tard, en mars 1960. L’aluminium ayant été sujet au rationnement durant la guerre, la production des seaux en fut grandement affectée. 

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